Toponymie : de l'Allemand Wolf, loup, et Dorf, village.
Héraldique Wolfersdorf : «la tête de loup évoque l'étymologie du toponyme».

Population 380 habitants

 

Jusqu'au traité de Westphalie (1638), annexion officielle par la France des Trois-Évêchés (Metz, Toul et Verdun) qui étaient sous tutelle française depuis 1552, et de la Haute-Alsace, de Brisach (Allemagne) et de Pignerol, ville du Piémont,  Wolfersdorf dépend du Comté de Ferrette et de la prévôté de Traubach. La localité sans église dépend de la paroisse de Dannemarie.

Un moulin qui semble avoir été épargné par la guerre de trente ans, est cité sur la commune dès 1394. De 1648 à la révolution, le village connaît une période relativement prospère.

Malgré la proximité du front, aucune destruction n'est causée par la première guerre mondiale d'où la préservation de maisons anciennes typiques du Sundgau dont une grange datant du milieu du XVIème siècle.

Wolfersdorf a une tradition économique ancienne fortement liée à l'installation des tuileries Gilardoni au XIXème siècle et à la présence du canal du Rhône au Rhin permettant le transit de matières premières et de produits transformés entre le Rhin et la Méditerranée.

 

 



Tourisme de mémoire

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Le massif des Vosges est jalonné par un grand nombre de sites de combats de la guerre 1914/1918.

Le Hartmannswillerkopf (Vieil-Armand) en fait partie.
Il se situe entre Guebwiller et Cernay dans le Haut Rhin.
Il fait partie de la chaîne des Vosges, et domine la Plaine d’Alsace de ses 956 mètres.

Le LINGE est un champ de bataille de la guerre 1914-1918, où un affrontement particulièrement meurtrier eut lieu entre le 20 juillet et le 15 octobre 1915, qui fit 17000 morts.

Le 1er mai 1941, au lieu dit « le Struthof », les nazis ouvrent un camp de concentration, le KL-Natzweiler.